Plus value boursière taxable dans le chef des particuliers

Chacun jugera. Toujours est-il que sont désormais considérés « spéculatives » les plus-values réalisées dans les six mois par le bon père de famille « coupable » d’avoir eu du flair en Bourse et dès lors, imposées à 33%. Au-delà, il sera considéré comme « investisseur durable » et échappera à toute taxation. Aucune perte, précise l’exposé des motifs, ne pourra être imputée sur les résultats positifs de sorte qu’en cas d’achats échelonnés caractérisés par des plus et des moins-values le contribuable risque de perdre de l’argent et de devoir quand même payer un impôt ! Soucieux de ratisser large, le gouvernement a cherché à prévenir toute mesure d’évitement en visant également les donations directes ou indirectes. Voudrait-on chasser le particulier de la Bourse que l’on ne s’y prendrait pas autrement ! Pour éviter toute taxation ce dernier n’aura d’autre ressource que de s’en remettre aux professionnels. L’achat et la vente de parts ou d’actions de fonds cotés en Bourse échappent en effet à toute taxe de spéculation. Leurs gestionnaires, paraît-il, ne spéculent pas...
Source :
http://trendstop.levif.be/fr/ontop/entreprendre/taxe-absurde-ou-symbolique--1021-420872.aspx